White Horse Theatre 2020-mai

Peter Griffith présente les pièces proposées par ce groupe

Honesty, de Peter Griffith. Pièce de niveau débutants pour les 10-13 ans (CM2-6ème-5ème) Deux adolescents sont témoins d’un vol. Ils partent sur les traces du voleur : une course poursuite dans les rues de Londres

Dreaming in English, de Peter Griffith. Pièce de niveau intermédiaire pour les 13-16 ans (4ème-3ème-2nde). Lena et Gavin ont tous deux 17 ans et se rencontrent sur la plage à Brighton. Elle est issue d’un milieu aisé, il n’a pas le sou. Elle est Allemande, il est Anglais.
Lors d’une excursion à Londres, ils visitent la grande ville, mais leur relation a-t-elle un avenir?

Othello, de William Shakespeare. Pièce de niveau avancé pour les 16 ans et plus. La célèbre pièce de Shakespeare mise à la portée d’un public dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, tout en respectant le texte du barde.

Précédentes productions des pièces au répertoire

Honesty, Laura Lattimore, James Ward, Charles Blyth

Dreaming in English, Mark Burghagen, Nicola Rainford

Othello, Sarah Flinton, Devane Boyd, James Bunyon

White Horse Theatre 2020- 1er degré

Peter Griffith présente les pièce au programme

Spot the Dog

de Peter Griffith. Pièce en anglais très facile pour les débutants. Accessible dès les premières semaines d’anglais.
Spot le chien aime manger du chocolat et jouer avec les enfants. Mais sa propriétaire Hilary ignore qu’il sait aussi parler. Cette pièce charmante aide les petits à accéder à l’anglais. Les connaissances linguistiques des enfants sont sollicitées pour demander à Spot de faire ses tours. Et les spectateurs se retrouvent pris dans l’histoire lorsque le chien vole du chocolat à un des enseignants.
*en anglais, ‘Spot the dog’ signifie aussi ‘repérer le chien’

The Ice 

de Peter Griffith, d’après un conte de Hans Christian Andersen. Pièce en anglais simple, pour les enfants. Accessible dès la deuxième année d’anglais. La reine des glaces veut geler le monde et deux enfants entament une quête pour essayer de l’arrêter. Seront ils assez forts pour amener de la chaleur à une planète totalement gelée ?

Précédentes productions des pièces au répertoire


Spot the Dog
Spot the Dog, Amie Amery et Joseph Philpotts, 2015

The Ice Queen

Emma Longthorne dans “The Ice Queen”, 2014

En cours et au théâtre

Les enseignants et les artistes ont parfois des attentes radicalement différentes en ce qui concerne l’attitude des enfants. Les uns attendent le calme et les autres encouragent le chaos. Et pourtant, les raisons qui motivent ces attentes sont probablement les mêmes.

En classe, on acquiert des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. Aussi, l’enseignant a besoin de créer une atmosphère propice à l’apprentissage. Le calme permet aux enfants et aux adolescents de bien entendre pour mieux suivre et s’approprier les connaissances. Ainsi, l’élève qui suit peut participer. L’échange est codifié. Que ce soit entre l’enseignant et l’élève ou bien entre élèves, on lève la main, quand quelqu’un parle on se tait et quand on parle, il faut que ce soit suffisamment fort pour que tout le monde entende.

De leur côté, les acteurs du White Horse Theatre demandent souvent aux enfants de ne pas lever la main pour participer, mais de le faire de manière spontanée. Bien sûr, les réflexes sont difficiles à perdre, en particulier si la pièce est vue dans le temps scolaire. Mais cela vient vite. Et quand, complètement pris dans l’histoire, les jeunes spectateurs rient à gorge déployée, veulent participer, se retournent pour suivre les acteurs qui sont descendus de scène pour évoluer parmi eux et les encourager à réagir, il y a tout lieu de se réjouir.

Pourtant, certains enseignants sont parfois gênés de l’attitude de leurs élèves. On entend des “Chut”, des “Retournez-vous!” Cela part d’un bon sentiment : conscients du travail et de l’énergie que la représentation implique, ils ne veulent pas que leurs élèves manquent de respect aux acteurs. Mais est-ce un manque de respect? Au contraire, c’est le signe qu’ils sont attentifs et qu’ils comprennent ce qui se passe sous leurs yeux.

Quand aux adolescents ou aux adultes, ils sont souvent plus réservés. Parfois certains ados semblent bavarder. Et si on s’approche, on se rend compte qu’un groupe qui a mieux préparé la pièce qu’un autre vient en aide à ceux qui ont un peu plus de mal. Ou bien ils se rassurent entre eux car ils n’osent pas se laisser porter par la pièce.

Pour un adolescent, voir une pièce est aussi un challenge. Il y a risque de ne pas comprendre les codes de la représentation, de ne pas comprendre les mots et cela peut paraître insurmontable. Et pourtant, il en faut peu pour mettre les spectateurs en confiance et il n’est pas rare que les plus réticents, avant la représentation, soient aussi les plus réceptifs à la pièce qu’ils voient.

 
Les enfants se prennent vite au jeu et réagissent spontanément.

Vidéos Alessandro Visentin

Interview Juillet 2019

Alessandro présente ses ateliers. 

Dans le détail : 

Who are you and in what way are you different from other workshop facilitators? What are custom-made workshops? Examples of workshops already led by ALessandro
Workshops to help learn a foreign language Beyond the objectives set… How long has Alessandro been coming to France as an actor and as a workshop facilitator?
  Feedback  

Interview 2018
Alessandro Visentin nous explique en quoi consistent ses ateliers.

  • À quoi servent les ateliers?
  • Qu’apportent-ils aux participants? Travaille-t-on plus que la pratique de la langue vivante (anglais ou allemand)?
  • On ne “fait” pas de théâtre, on se sert des techniques pour mieux comprendre l’autre et mieux se comprendre soi-même
  • Comment s’appuyer sur ses forces et mieux gérer ses difficultés.
  • Trois heures pour apprendre à mieux se connaître.

Vidéos WHT

Nouveau ! Honesty et Dreaming in English, en mai en France ! Une pièce en anglais facile pour les débutants, mise en scène par Kenneth Michaels. Avec Sophie Todd (Annie), Sohail Al-Mahri (Tim), Cameron John Robertson (The thief), Michelle Rawlins (waitress and other characters).

Quelques vidéos pour vous donner un aperçu des représentations passées en attendant les extraits des pièces au répertoire 2020.

Premier degréSecond degré

SECOND DEGRÉ

Much Ado about Nothing, pièce de niveau avancé. Shakespeare dans le texte, mis en scène pour un public d’apprenants

Neighbours with Long Teeth, de Peter Griffith, pièce de niveau intermédiaire. Une histoire de vampires sur fond de tolérance/discrimination

The Green Knight, de Peter Griffith, voyage à la cour du Roi Arthur, une pièce de niveau débutant pour les 10-13 ans

PREMIER DEGRÉ

The Firebird, pièce pour les enfants avec un petit baggage en anglais, d’après le conte russe qui a inspiré Stravinsky

The Mice in the Clock, une charmante comédie pour les grands débutants, accessible dès les premières semaines d’apprentissage de la langue.

Position debout et apprentissage

Un article de Sciences et Vie datant de fin 2016 titre : “La position debout améliore nos capacités cognitives.”

On sait que les ateliers de techniques théâtrales sont un outil motivant et efficace dans l’apprentissage des langues, l’interaction, le savoir-être.

Les participants terminent les ateliers avec la satisfaction d’avoir passé un bon moment et veulent y revenir. Ils sentent qu’ils ont bien travaillé, même si le fait que cela se passe dans un contexte si différent de la classe ou du bureau bouscule leurs repères.

Ils ont raison : Sciences et Vie Oct./Nov./Dec 2016 rapporte qu’une étude de l’université du Texas montre que les performances scolaires peuvent être améliorées par la position debout : capacité d’attention, mémoire de travail, traitement de l’information : tout cela est amélioré en position debout.

Lors des ateliers de techniques théâtrales d’Alessandro Visentin, les participants expérimentent, parfois debout, seuls ou en groupes, parfois sur scène ou encore assis en tant que spectateurs. Un débriefing à la fin de chaque exercice permet d’en tirer le meilleur parti.

Prise de parole en public et carrière professionnelle

Prise de parole en public et carrière professionnelle

Compte-rendu

“Is Public speaking fear limiting your career?” est un article publié sur le site de BBC News, rubrique Capital.

Voir l’article sur le site de BBC News

Le journaliste, Tim Smedley, présente le témoignage de Glen Savage. Ce pharmacien australien explique que depuis tout petit son incapacité de prendre la parole en public a pesé sur sa carrière, jusqu’au jour où il a choisi de se donner les moyens de vaincre sa peur.

Le cas de Glen Savage n’est pas unique. Selon un sondage de 2014, la peur de prendre la parole en public touche plus d’une personne sur 4.

Comme pour le pharmacien, cela limite les opportunités et par là-même, les carrières car les recruteurs placent la maîtrise de la communication et la capacité à faire des presentation en tête des critères de sélection, et même avant la gestion d’entreprise.

Des gens célèbres témoignent soit du handicap que représente la peur de la prise de parole en  public, comme la journaliste Lucy Kellaway du Financial Times, soit au contraire des bienfaits que cette compétence apporte, comme l’investisseur Warren Buffett.

La solution pour faire avancer sa carrière : oser prendre la parole en public. C’est ce que préconise un rapport d’IBM pour les femmes qui veulent percer dans le monde de l’entreprise. C’est aussi le discours du consultant Harvey Coleman, auteur de “Empowering Yourself”. Il identifie trois facteurs clés de la réussite : pour lui, la performance compte à hauteur de 10%, l’image à hauteur de 30% et l’exposition à hauteur de 60%.

Quant au coach Steve Bustin, auteur de “The Authority Guide to Presenting and Public Speaking”, il estime que la prise de parole en public n’est plus une option de nos jours. C’est une compétence qui doit être travaillée comme n’importe quelle autre. Elle est d’ailleurs testée dans les entretiens d’embauche.

On pourrait penser que les nouvelles technologies placent un écran entre les intervenants et leur public et qu’elles permettent dans une certaine mesure d’éviter l’écueil. Il n’en est rien. Au contraire, avec les visioconférences, le nombre de spectateurs n’est plus limité par la jauge d’une salle et l’idée de communiquer à un vers “beaucoup” est entrée dans les habitudes. De plus, beaucoup de vidéos visibles sur Youtube montre des orateurs efficaces et l’exigence du public en est d’autant plus accrue. La popularité des TED Talks en est un exemple.

Cela nécessite un l’entraînement pour rester au niveau

Comment gérer la peur, alors ? Faut-il faire face ou fuir ? Si on décide de faire face, il faut se préparer. Les spécialistes préconisent de ne pas tout apprendre par coeur, juste les premières minutes, et ensuite d’utiliser des fiches. Ils conseillent aussi de visualiser les lieux de la conférence avant. Enfin, comprendre que tout ne tourne pas autour de soi (qu’est-ce qui va se passer si j’échoue?), mais autour du public : comment leur faire passer le message.

Cependant, tout cela n’est pas suffisant. Il faut avant tout de l’entraînement. 


Alessandro Visentin est un coach qui propose des
ateliers conçus au cas par cas pour répondre aux besoin des entreprises, des écoles, des acteurs ou des réalisateurs. Ainsi, par exemple, on lui demande régulièrement d’intervenir pour des projets liés à des pièces de théâtre, à des films ou pour des stages de team-building ou d’éloquence pour les entreprises, les universités, etc. 

Pour plus d’informations concernant les ateliers d’Alessandro Visentin, cliquez ici.

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