Prise de parole en public et carrière professionnelle

Prise de parole en public et carrière professionnelle

Compte-rendu

“Is Public speaking fear limiting your career?” est un article publié sur le site de BBC News, rubrique Capital.

Voir l’article sur le site de BBC News

Le journaliste, Tim Smedley, présente le témoignage de Glen Savage. Ce pharmacien australien explique que depuis tout petit son incapacité de prendre la parole en public a pesé sur sa carrière, jusqu’au jour où il a choisi de se donner les moyens de vaincre sa peur.

Le cas de Glen Savage n’est pas unique. Selon un sondage de 2014, la peur de prendre la parole en public touche plus d’une personne sur 4.

Comme pour le pharmacien, cela limite les opportunités et par là-même, les carrières car les recruteurs placent la maîtrise de la communication et la capacité à faire des presentation en tête des critères de sélection, et même avant la gestion d’entreprise.

Des gens célèbres témoignent soit du handicap que représente la peur de la prise de parole en  public, comme la journaliste Lucy Kellaway du Financial Times, soit au contraire des bienfaits que cette compétence apporte, comme l’investisseur Warren Buffett.

La solution pour faire avancer sa carrière : oser prendre la parole en public. C’est ce que préconise un rapport d’IBM pour les femmes qui veulent percer dans le monde de l’entreprise. C’est aussi le discours du consultant Harvey Coleman, auteur de “Empowering Yourself”. Il identifie trois facteurs clés de la réussite : pour lui, la performance compte à hauteur de 10%, l’image à hauteur de 30% et l’exposition à hauteur de 60%.

Quant au coach Steve Bustin, auteur de “The Authority Guide to Presenting and Public Speaking”, il estime que la prise de parole en public n’est plus une option de nos jours. C’est une compétence qui doit être travaillée comme n’importe quelle autre. Elle est d’ailleurs testée dans les entretiens d’embauche.

On pourrait penser que les nouvelles technologies placent un écran entre les intervenants et leur public et qu’elles permettent dans une certaine mesure d’éviter l’écueil. Il n’en est rien. Au contraire, avec les visioconférences, le nombre de spectateurs n’est plus limité par la jauge d’une salle et l’idée de communiquer à un vers “beaucoup” est entrée dans les habitudes. De plus, beaucoup de vidéos visibles sur Youtube montre des orateurs efficaces et l’exigence du public en est d’autant plus accrue. La popularité des TED Talks en est un exemple.

Cela nécessite un l’entraînement pour rester au niveau

Comment gérer la peur, alors ? Faut-il faire face ou fuir ? Si on décide de faire face, il faut se préparer. Les spécialistes préconisent de ne pas tout apprendre par coeur, juste les premières minutes, et ensuite d’utiliser des fiches. Ils conseillent aussi de visualiser les lieux de la conférence avant. Enfin, comprendre que tout ne tourne pas autour de soi (qu’est-ce qui va se passer si j’échoue?), mais autour du public : comment leur faire passer le message.

Cependant, tout cela n’est pas suffisant. Il faut avant tout de l’entraînement. 


Alessandro Visentin est un coach qui propose des
ateliers conçus au cas par cas pour répondre aux besoin des entreprises, des écoles, des acteurs ou des réalisateurs. Ainsi, par exemple, on lui demande régulièrement d’intervenir pour des projets liés à des pièces de théâtre, à des films ou pour des stages de team-building ou d’éloquence pour les entreprises, les universités, etc. 

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