Vidéos WHT

Nouveau ! Honesty et Dreaming in English, en mai en France ! Une pièce en anglais facile pour les débutants, mise en scène par Kenneth Michaels. Avec Sophie Todd (Annie), Sohail Al-Mahri (Tim), Cameron John Robertson (The thief), Michelle Rawlins (waitress and other characters).

Quelques vidéos pour vous donner un aperçu des représentations passées en attendant les extraits des pièces au répertoire 2020.

Premier degréSecond degré

SECOND DEGRÉ

Much Ado about Nothing, pièce de niveau avancé. Shakespeare dans le texte, mis en scène pour un public d’apprenants

Neighbours with Long Teeth, de Peter Griffith, pièce de niveau intermédiaire. Une histoire de vampires sur fond de tolérance/discrimination

The Green Knight, de Peter Griffith, voyage à la cour du Roi Arthur, une pièce de niveau débutant pour les 10-13 ans

PREMIER DEGRÉ

The Firebird, pièce pour les enfants avec un petit baggage en anglais, d’après le conte russe qui a inspiré Stravinsky

The Mice in the Clock, une charmante comédie pour les grands débutants, accessible dès les premières semaines d’apprentissage de la langue.

Position debout et apprentissage

Un article de Sciences et Vie datant de fin 2016 titre : « La position debout améliore nos capacités cognitives. »

On sait que les ateliers de techniques théâtrales sont un outil motivant et efficace dans l’apprentissage des langues, l’interaction, le savoir-être.

Les participants terminent les ateliers avec la satisfaction d’avoir passé un bon moment et veulent y revenir. Ils sentent qu’ils ont bien travaillé, même si le fait que cela se passe dans un contexte si différent de la classe ou du bureau bouscule leurs repères.

Ils ont raison : Sciences et Vie Oct./Nov./Dec 2016 rapporte qu’une étude de l’université du Texas montre que les performances scolaires peuvent être améliorées par la position debout : capacité d’attention, mémoire de travail, traitement de l’information : tout cela est amélioré en position debout.

Lors des ateliers de techniques théâtrales d’Alessandro Visentin, les participants expérimentent, parfois debout, seuls ou en groupes, parfois sur scène ou encore assis en tant que spectateurs. Un débriefing à la fin de chaque exercice permet d’en tirer le meilleur parti.

Prise de parole en public et carrière professionnelle

Prise de parole en public et carrière professionnelle

Compte-rendu

“Is Public speaking fear limiting your career?” est un article publié sur le site de BBC News, rubrique Capital.

Voir l’article sur le site de BBC News

Le journaliste, Tim Smedley, présente le témoignage de Glen Savage. Ce pharmacien australien explique que depuis tout petit son incapacité de prendre la parole en public a pesé sur sa carrière, jusqu’au jour où il a choisi de se donner les moyens de vaincre sa peur.

Le cas de Glen Savage n’est pas unique. Selon un sondage de 2014, la peur de prendre la parole en public touche plus d’une personne sur 4.

Comme pour le pharmacien, cela limite les opportunités et par là-même, les carrières car les recruteurs placent la maîtrise de la communication et la capacité à faire des presentation en tête des critères de sélection, et même avant la gestion d’entreprise.

Des gens célèbres témoignent soit du handicap que représente la peur de la prise de parole en  public, comme la journaliste Lucy Kellaway du Financial Times, soit au contraire des bienfaits que cette compétence apporte, comme l’investisseur Warren Buffett.

La solution pour faire avancer sa carrière : oser prendre la parole en public. C’est ce que préconise un rapport d’IBM pour les femmes qui veulent percer dans le monde de l’entreprise. C’est aussi le discours du consultant Harvey Coleman, auteur de “Empowering Yourself”. Il identifie trois facteurs clés de la réussite : pour lui, la performance compte à hauteur de 10%, l’image à hauteur de 30% et l’exposition à hauteur de 60%.

Quant au coach Steve Bustin, auteur de “The Authority Guide to Presenting and Public Speaking”, il estime que la prise de parole en public n’est plus une option de nos jours. C’est une compétence qui doit être travaillée comme n’importe quelle autre. Elle est d’ailleurs testée dans les entretiens d’embauche.

On pourrait penser que les nouvelles technologies placent un écran entre les intervenants et leur public et qu’elles permettent dans une certaine mesure d’éviter l’écueil. Il n’en est rien. Au contraire, avec les visioconférences, le nombre de spectateurs n’est plus limité par la jauge d’une salle et l’idée de communiquer à un vers “beaucoup” est entrée dans les habitudes. De plus, beaucoup de vidéos visibles sur Youtube montre des orateurs efficaces et l’exigence du public en est d’autant plus accrue. La popularité des TED Talks en est un exemple.

Cela nécessite un l’entraînement pour rester au niveau

Comment gérer la peur, alors ? Faut-il faire face ou fuir ? Si on décide de faire face, il faut se préparer. Les spécialistes préconisent de ne pas tout apprendre par coeur, juste les premières minutes, et ensuite d’utiliser des fiches. Ils conseillent aussi de visualiser les lieux de la conférence avant. Enfin, comprendre que tout ne tourne pas autour de soi (qu’est-ce qui va se passer si j’échoue?), mais autour du public : comment leur faire passer le message.

Cependant, tout cela n’est pas suffisant. Il faut avant tout de l’entraînement. 


Alessandro Visentin est un coach qui propose des
ateliers conçus au cas par cas pour répondre aux besoin des entreprises, des écoles, des acteurs ou des réalisateurs. Ainsi, par exemple, on lui demande régulièrement d’intervenir pour des projets liés à des pièces de théâtre, à des films ou pour des stages de team-building ou d’éloquence pour les entreprises, les universités, etc. 

Pour plus d’informations concernant les ateliers d’Alessandro Visentin, cliquez ici.

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Se faire entendre : l’art de parler en public

Se faire entendre : l’art de parler en public

Compte-rendu d’un article de Gaby Hinsliff, publié dans The Guardian, le 21 octobre 2018.

Lire l’original

Selon une étude américaine de 2014 réalisé par Chapmann University , une personne sur quatre a peur de parler en public dans notre société alors que les réseaux sociaux sont en train de changer la donne et que la maîtrise de l’exercice est de plus en plus essentiel à tous les niveaux.

Heidi Ellert-McDermott, auteur de comédies à succès a beau avoir la plume facile, elle admet qu’elle a toujours eu du mal à parler en public

  • Un exemple

Elle a fondé l’entreprise Speechy, et explique que peu de femmes prennent la parole en public de nos jours. Les mariages seraient l’occasion de se lancer car il n’y a pas de règle dans les discours de mariées. Mais elle constate que très peu de femmes en profitent.

  • Les choses changent

La prise de parole en public a encore une image guindée et fait immédiatement penser à des discours mornes qui font penser au Rotary club ou à de futurs politiciens qui viennent prendre leurs marques. Ce genre de chose ne va pas disparaître, mais, mauvaise nouvelle pour ceux qui redoutent la prise de parole en public : la nécessité de maîtriser cet exercice va bien au delà de la politique ou du barreau. Elle arrive en tête des exigences des recruteurs et pour les travailleurs indépendants, elle est essentielle quand ils négocient, recherchent des fonds ou font leur propre promotion.

Il suffit de voir le développement de TED, parti d’une conférence annuelle sur la technologie et qui est maintenant une marque internationale où des experts s’expriment sur absolument tous les sujets. La génération Z développe par ailleurs de nouvelles manières de parler, débattre, argumenter ou mettre en valeur un profil professionnel grâce aux nouveaux moyens de communication. 

C’est ce qui pousse Viv Groskop, comédienne, auteur et animatrice de stages, à dire que la vision qu’on avait de la prise de parole en public dans les années 50 n’a plus lieu d’être. On ne s’inquiète plus d’entendre sa propre voix, on se demande si on ce qu’on a à dire est suffisamment mémorable, si on va être entendu. C’est particulièrement vrai à l’ère du mouvement #metoo.

  • Surmonter les obstacles

Les idées reçues sur la meilleure façon de parler en public (avoir une voix grave, ou un accent neutre, par exemple) ont la vie dure. Les gens ne sont pas forcément prêts à écouter ceux qui ne répondent pas à des critères traditionnels.

Cependant, comme le dit Groskop, il ne faut pas renoncer pour autant. Être prêt à recevoir la critique et anticiper les problèmes potentiels sont un moyen de dépasser sa peur. Il existe des exercices spécifiques à mettre en pratique, mais la meilleure manière d’améliorer sa prestation reste la pratique.

  • Des bénéfices incomparables

Pourquoi est-ce si important ? Des écoles à la renommée internationale comme Eton aux écoles des quartiers défavorisés comme Godwin Junior, on pratique l’art du débat et de la prise de parole en continue car cela prépare les élèves à la réussite tout au long de leur vie, au delà de la réussite scolaire. À Godwin Junior, on a remarqué que les ateliers donnent confiance en aux aux participants, cela leur donne un état d’esprit positif et la cerise sur le gâteau, c’est que les aptitudes acquises à l’oral ont un impact sur le travail à l’écrit. 

Les bénéfices de suivre de tels ateliers sont réels pour la poursuite d’étude à l’université ou dans la vie active. 

Des personnalités comme Kevin Brennan expliquent comment l’art de parler en public les a aidé alors qu’ils venaient d’un milieu socio-culturel qui ne les prédisposait pas à la politique.

  • Mieux comprendre son auditoire

De nos jours, les politiciens n’écrivent plus eux-mêmes leurs discours. Certains le regrettent. Un discours où les politiciens font entendre leur vraie voix a sans doute plus d’impact sur leur auditoire.